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Pro D2 : Jean-Noël Spitzer espère un sursaut

A quelques heures du match entre le RC Vannes et Valence-Romans (vendredi, 20h), le coach vannetais Jean-Noël Spitzer est revenu sur la position de son équipe à 9 journées de la fin du championnat. En cas de défaite, Vannes pourrait dire adieu à ses chances de connaître une nouvelle fois les play-offs pour l’accession en Top 14.

Les bretons espèrent renouer avec la victoire à la Rabine contre Valence-Romans. Photo : Michel Renac / RC Vannes.

Deux défaites consécutives, dont une au stade de la Rabine il y a quinze jours, Vannes n’y était plus habitué. Pour cause, Vannes était resté invaincu à la maison depuis plus d’un an avant de céder face à Biarritz, puis à l’extérieur face à Aurillac. Une situation inédite que le coach Jean-Noël Spitzer espère endiguer dès vendredi soir à la Rabine alors que son équipe reçoit Valence-Romans, lanterne rouge de Pro D2. « On est dans le dur. On aime pas cette situation », commente le technicien. « On ne va pas se trouver d’excuse parce que ce n’est pas dans notre identité de le faire, mais il faut se remettre la tête à l’endroit au plus vite. »

Des excuses pourtant, Vannes peut en trouver avec les quelques blessures et le rythme de la compétition qui commence à peser sur les corps, « La fatigue physqique est là, il y a beaucoup d’intensité en ce moment et on est l’équipe qui fait les plus gros déplacements dans la saison… » A ça viennent s’ajouter les conditions d’entraînement compliquées : « Les conditions ne sont pas bonnes depuis octobre. Cette semaine, les stages de foot ne nous ont pas permis de nous entraîner sur le synthéthique de Grand-Champ », explique Jean-Noël Spitzer, alors que les conditions climatiques n’offraient pas les meilleures conditions pour un entraînement sur herbe à Jo Courtel. « La mairie nous a aidé et on a pu s’entraîner à la Rabine. Cette saison, c’est compliqué. Rien ne va dans le bon sens mais il ne faut pas baisser les bras. »

«La dernière ligne droit devait nous sourire»

Si elle veut disputer les play-offs pour l’accession en Top 14 en fin de saison, la formation vannetaise n’a plus vraiment de marge de manœuvre alors qu’elle se classe désormais huitième à 7 points de la sixième et cinquième place. «La dernière ligne droite devait nous sourire. On y est mais ça ne fonctionne pas encore. C’est sur ces 10 derniers matchs qu’on a eu ce switch la saison passée» rappelle le coach, conscient qu’une défaite vendredi compromettrait ses chances de rejouer les phases finales. «On a pas eu assez de bonus lors des matchs. On a manqué de caractère et le banc n’a pas fait la différence.»

Valence-Romans n’a plus rien à perdre

Jean-Noël Spitzer le sait : «la saison nous a prouvé que sur un match il n’y avait pas de petites équipes et Valence n’a plus rien à perdre», la formation rhodanienne étant lanterne rouge de Pro D2 avec 3 victoires et 20 points. «Désormais, les joueurs de Valence vont jouer libéré, ils vont vouloir se montrer», et Spitzer le craint : «Inconsciemment, mes joueurs peuvent se dire qu’il n’est pas la peine de faire trop d’efforts. Il faut faire attention. On a nos objectifs à atteindre et on n’est peut-être pas en situation favorable, mais ce n’est pas mort ! On est à une victoire du sixième et du cinquième.»

RC Vannes – Valence Romans | Pro D2 Journée 22. Vendredi 28 février (20h) Stade de la Rabine.

Le groupe : Kité, Seneca, Fry, Tafili, Neparidze – Leafa, Blanchard – Jones, Cramond, Civetta, Marks – Chalmers, Muarua, Dumoulin, Vosawai – Le Bail, Cazenave, Hilsenbeck – Burgaud, Curtis, Boudehent, Bonnefond – Dubreuil, Bly, Gratien – Rabut, Popelin. Entraîneur : Jean-Noël Spitzer.

Titouan Le Brun
Créateur et Auteur de Stade Vannetais. 💯