Nouveau départ pour Franck Dufrennes. Après sept années au service de l’équipe première du Vannes Olympique Club – entrecoupées d’un passage aux Emirats en 2014 – Franck Dufrennes a décidé de continuer son aventure de joueur sur d’autres terrains à l’ES Plescop, fraîchement promu en R2. Il ne quitte pas pour autant le club blanc et noir, puisqu’il prendra en main les U16 ainsi que l’attaque de la N2.
Bonjour Franck. L’ES Plescop a officialisé hier ta venue : pourquoi ce choix de stopper l’aventure avec le Vannes Olympique Club ?
Le club a mis un terme au niveau du joueur mais ils m’ont proposé une reconversion que j’ai accepté. Je deviens donc coach des U16, entraîneur des attaquants de la N2 et j’aurai d’autres missions au sein du club. En parallèle de ça, j’ai décidé d’aller jouer avec les copains à Plescop.
Tu prépares tes diplômes ?
Je vais passer le Brevet d’Entraîneur de Football que le VOC s’engage à prendre en charge. Ça me permet de coacher au club, c’est un rôle sympa et ça m’offre de belles perspectives !
C’est le début de la reconversion…
Forcément ! Je n’avais pas prévu de la faire aussi tôt mais j’arrive à un âge où il fallait commencer à y penser. J’ai eu des sollicitations d’autres clubs qui m’ont proposé du travail à côté mais j’ai préféré rester au VOC.
L’objectif, c’est de devenir entraîneur d’une équipe première un jour ?
J’aimerais bien. Je vais travailler avec les jeunes dans un premier temps, mais coacher une équipe senior c’est un peu le projet.
Qu’est-ce qui a motivé ton choix de t’engager spécifiquement à l’ES Plescop ?
J’y ai habité quatre ans. J’ai commencé à aller voir quelques matchs les week-ends, à me faire des amis là-bas et j’ai un très bon ami à moi, Clément Le Gac, qui sera en charge de l’équipe C de Plescop. J’ai rencontré le président Pierre Dugast il y a quelques temps, on a bien accroché donc ça s’est fait naturellement. En plus, ils ont de superbes installations pour un club de R2 !
C’est un nouveau challenge aussi pour le club qui monte en R2…
Il y a un objectif très clair qui sera de se maintenir. Passer de la R3 à la R2 c’est un sacré saut : il y a du niveau. On devrait jouer contre des équipes comme Ménimur, Theix, les réserves de Locminé et GSI Pontivy… Un maintien serait une très bonne chose, avec un parcours en Coupe.
Au VOC « j’ai lié beaucoup d’amitiés »
Tu as passé sept années avec le VOC entre National, DSE et National 2. Quel bilan tires-tu de ces années vannetaises ?
J’en garde énormément de bons souvenirs. J’ai fait beaucoup de rencontres et lié beaucoup d’amitiés : je pense à Steven Pelé qui était mon capitaine en National (en 2013 – 2014, ndlr) et qui est maintenant le parrain de l’une de mes filles, à Henry Ndepo qui est un grand ami de la famille maintenant, à Matthieu Le Boursicaud et Thibaut Horbette… Ce sont des rencontres qui changent une vie. Je pense aussi à des personnes que j’ai côtoyé pendant 7 ans : le coach Laurent Hervé, René Tozzo et Stéphane Kerdodé qui a beaucoup fait pour moi.
Cette saison, vous étiez un peu dans la transition avec de nouveaux dirigeants, puis il y a cette fin de saison évidemment tronquée : comment as-tu vécu cette dernière année au VOC ?
On était sur une très bonne saison. On s’était rassuré par rapport à la saison dernière où on était parmi les derniers à la trêve. Cette année, on a toujours été parmi les 5-6 premiers, on a toujours été cohérent dans le jeu excepté un ou deux matchs. C’est une belle transition, un nouveau cycle qui démarre. C’est positif pour le club et j’espère qu’ils feront encore mieux la saison prochaine.
Si tu devais retenir un événement marquant sur ces sept années passées au club, tu choisirais lequel ?
Déjà, il y a la Rabine pleine contre Monaco en 1/32e de finale de la Coupe de France (en janvier 2014, défaite 3 – 2, ndlr). C’est la seule fois où j’ai vu la Rabine pleine pour du foot. Il y a la double-montée de DSE en DH pour la A et la B, qui était cinquième à la trêve cette saison-là et qui est montée de DSR en DSE avec ce penalty marqué à 10 secondes de la fin contre Chantepie. Sur ce match, en DSR, on perdait 2 – 0 et on a gagné 3 – 2 avec la montée en prime. C’était un super souvenir.